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Le Dr Pierre-Louis Puig, installé à la Clinique Belharra depuis quelques mois, est médecin rééducateur et du sport. Il reçoit régulièrement des patients adressés par des chirurgiens pour les accompagner dans leur reprise sportive, notamment après une chirurgie du membre inférieur.

Une évaluation de l’état physique

Le rôle du médecin rééducateur est multiple. Il assure une prise en charge personnalisée des patients en fonction de leurs besoins et objectifs. « Après une opération de l’appareil locomoteur, il y a en moyenne trois mois d’inactivité chez les patients. Il est donc important de réentraîner les muscles de l’articulation opérée et de faire un reconditionnement cardiovasculaire avant toute reprise sportive », explique le Dr Puig. Lorsque des patients lui sont adressés par un chirurgien, la première chose qu’il fait est un bilan de l’état physique. « Ce bilan est basé sur un certain nombre de tests qui permettront ensuite de proposer un programme adapté », poursuit le médecin.

Si cette première évaluation est fondamentale à la reprise sportive, elle sert également à confronter le patient à ses propres limites. « Certains patients voudraient reprendre très rapidement leurs activités d’avant. Or, il y a souvent des discordances entre leurs volontés et leurs capacités réelles. Il est donc nécessaire d’y aller par pallier », soutient le Dr Puig.

Un programme adapté sur mesure

Tout dépendant du geste chirurgical effectué, le médecin du sport reçoit les patients entre la 6e semaine et le 3e mois postopératoire pour une seule et unique consultation. « En fonction du bilan réalisé et de l’état physique du patient, je personnalise un programme de rééducation sportive. Ce programme tient compte de la symptomatologie du patient et se base sur le sport qu’il souhaite pratiquer par la suite », explique le médecin. Ainsi, il donne des axes de travail jusqu’à la réhabilitation complète. « La rééducation est essentielle pour une bonne reprise sportive, mais il ne faut pas oublier la ré-athlétisation qui finalise le programme et qui permet au patient de retrouver ses capacités initiales », conclut le spécialiste.