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Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Myriam Esponde, 33 ans. J’ai débuté ma carrière professionnelle en tant qu’infirmière en oncologie et soins palliatifs, une activité que j’ai poursuivie durant 11 années. Suite à une ouverture de poste durant l’été 2021, j’ai souhaité évoluer en devenant infirmière coordinatrice de parcours de soins en cancérologie. Ce métier me plaît beaucoup et me permet de garder un lien avec ma spécialité initiale : la cancérologie.

 

Quel est votre parcours ?

Après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai intégré une faculté de médecine. Je me suis très rapidement rendu compte que ces études n’étaient pas faites pour moi. Deux mois plus tard, je me suis réorientée vers des études d’infirmière en intégrant une école à Pessac (en rentrée décalée). Après mes études, j’ai travaillé en cardiologie durant un mois, puis en oncologie.  

 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

J’ai toujours voulu faire un travail qui me permettait d'accompagner et d'apporter du soin. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers le milieu médical et que j’ai fini par devenir infirmière.

 

En quoi consiste votre métier ?

Je contribue à la coordination des différents intervenants et acteurs qui jalonnent le parcours de soins du patient en cancérologie. Plus concrètement, j’évalue les besoins des patients, j’identifie et j’anticipe les moments critiques de leur prise en charge. J’accompagne notamment les patientes atteintes d’un cancer du sein. Je les suis durant leur parcours en chimiothérapie et reste en soutien durant leur parcours en chirurgie. Je dispose également d’une liste de patientes à rappeler dès lors qu’elles ont fini leur parcours de soins afin de prendre des nouvelles. En résumé, je peux m’occuper des patients dès l’annonce de leur maladie, jusqu’à la fin de leur traitement et leur retour à domicile. Il s’agit d’un métier récent, apparu il y a 5 ans, dans le cadre du plan cancer en 2014-2019.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

J’apprécie particulièrement le relationnel avec les patients en tant que « référente » durant toute la durée de leur prise en charge en cancérologie. C’est un métier qui permet d’établir un véritable lien de confiance entre soignant et soigné.

 

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué dans votre vie professionnelle récente ?

Je n’ai pas le souvenir d’avoir été marqué par un événement en particulier. Je suis plutôt surprise, chaque jour, de la richesse des liens établis avec les patients.  

 

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

Prochainement, je vais être amenée à réaliser le suivi de patientes atteintes de cancer gynécologique. Cela représente déjà une belle évolution à mes yeux. Pour le moment, je tiens à améliorer chaque jour mon organisation afin de mieux venir en aide aux patientes suivies à Belharra.