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Portrait de professionnelle : Caroline Lhuillier, infirmière de consultation préopératoire RAAC

le 04/05/2022

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Caroline Lhuillier, 57 ans, infirmière depuis 1989. J’ai rejoint la Clinique Belharra en 2015 et j’ai obtenu le poste d’infirmière de consultation en Récupération améliorée après chirurgie (RAAC) en 2017. Je suis également Infirmière Sapeur-Pompier et j’officie auprès de nos Jeunes Sapeur-Pompiers après quelques années sur le terrain.

 

Quel a été votre parcours ?

J’ai travaillé dans différents services : la cardiologie, la chirurgie, la médecine générale en ambulatoire de jour et de nuit. Ce sont mes trente années d’expérience qui m’ont poussée à postuler au poste d’infirmière RAAC.

 

En quoi consiste votre métier ?

Le rôle de la prise en charge RAAC est daccompagner le patient à toutes les étapes de son parcours de soins. En préopératoire, nous l’aidons dans ses démarches afin que le jour de son intervention à la Clinique Belharra, il soit fin prêt, muni des bons documents, des bons avis médicaux, mais aussi de ses effets personnels. Je le rassure en répondant aux interrogations qu’il peut avoir aussi bien sur l’attente que sur la douche préopératoire, le jeûne, la prise de médicaments postopératoire validée en amont par l’anesthésiste. Puis, je coordonne le recueil des données des patients pour mes collègues chargés de l’hospitalisation.

 

À la suite de l’intervention, je soumets au patient un score sur sa douleur actuelle qu’il évalue par le biais d’un questionnaire, ainsi qu’un score prédictif de la douleur postopératoire, ce qui peut conduire à une consultation avec l’infirmière douleur pendant l’hospitalisation. Je mesure son état d’anxiété avec le score d’APAIS. Je peux également organiser une consultation avec un diététicien dans le cas d’un indice de masse corporelle (IMC) trop bas ou trop élevé et/ou d’une alimentation particulière (sans porc, végétarienne, diabétique), ainsi qu’avec l’assistante sociale pour une aide-ménagère, un portage de repas ou un changement de sortie avec demande de convalescence.

 

Avec l’infirmière douleur, nous disposons d’une application de suivi à domicile permettant de garder le contact avec le patient après l’intervention chirurgicale. Ce dernier peut évaluer son niveau de douleur, son autonomie et sa cicatrisation. Si un problème survient, il peut nous joindre via la boîte mail de l’application. Le patient doit être acteur de son intervention, de son hospitalisation et de son retour à domicile en postopératoire.

 

Pourquoi avoir choisi ce métier ? 

J’ai toujours voulu être infirmière. Pendant mon enfance, j’ai eu des problèmes de santé et j’ai croisé de nombreuses infirmières. Cette ambition a été renforcée grâce à l’exemple maternel, ma mère ayant également exercé le métier d’infirmière. Au fur et à mesure des années, j’ai pu développer des compétences et évoluer dans mon travail.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

J’aime être à l’écoute des patients, les rassurer. Par exemple, si je rencontre une personne complètement fermée vis-à-vis de son opération, je suis heureuse, à la suite de nos discussions, de la voir sourire ou plus détendue par rapport à cette intervention.

 

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

Je souhaite continuer à améliorer mes consultations et pouvoir suivre davantage de patients. L’idéal serait qu’un ou une collègue supplémentaire rejoigne l’équipe afin d’ouvrir les consultations RAAC à un plus grand nombre de personnes.