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Fondée en 2009 par Marie Cazenave cette association a grandi dans un partenariat privé public à Bayonne, l’association On Hem Le Cameroun (oncologie hématologie) est née de la coopération du service d’hématologie de l’hôpital de Bayonne et de celui de l’hôpital général de douala au Cameroun. L’engagement de plusieurs bénévoles médicaux et administratifs a permis d’améliorer la santé des Camerounais en mettant l’accent sur la formation médicale et les soins. Depuis sa création, elle a réussi à mobiliser un réseau important de professionnels de santé en France dont des praticiens de la clinique Belharra et de l’hôpital de Bayonne pour travailler main dans la main avec des hôpitaux et des praticiens camerounais dépassant le domaine de l’hématologie pour soutenir des compétences en pédiatrie, chirurgie, anesthésie, obstétrique et hygiène.  

Deux à trois missions humanitaires par an  

Le partenariat entre l’association et la Clinique Belharra est né de la conviction partagée que la santé est un droit fondamental qui ne devrait pas dépendre des frontières. Marie Cazenave, présidente de l’association, raconte comment cette coopération s’est mise en place : « Autrefois déléguée médicale pour une entreprise pharmaceutique, je travaillais quotidiennement avec des médecins et des directeurs d’établissement. C’est ainsi que j’ai rencontré Nicolas Bobet, qui a transformé l’essai en prolongeant la convention signée ». 

Les objectifs spécifiques de ce partenariat sont multiples et varient en fonction des besoins identifiés. Les missions englobent l’amélioration de l’organisation des services de santé, la formation médicale continue des praticiens locaux (en particulier dans le domaine de l’obstétrique), le don de matériel médical, et la mise en œuvre de techniques médicales (telles que la péridurale en salle d’accouchement).  L’engagement de la clinique Belharra a fait des émules, le Centre de Cardiologie du Pays Basque ayant également contribué en faisant don de beaucoup de matériel médical. 

Au-delà des soins médicaux, des initiatives sociales et de développement 

L’engagement des bénévoles de la Clinique Belharra ne se limite pas seulement à fournir des soins médicaux. Ces derniers apportent également leur expertise, offrant ainsi des formations aux praticiens locaux en partageant leurs connaissances en matière de techniques médicales avancées. L’impact de leur travail est palpable, comme le démontrent plusieurs expériences vécues sur le terrain. « La péridurale, souvent inaccessible dans certaines régions au Cameroun, a pu apporter un soulagement physique et psychologique aux mères lors d’accouchements difficiles. Ces interventions médicales ont rendu la douleur plus supportable et ont contribué à réduire de potentielles complications », témoigne une sage-femme bénévole de la Clinique Belharra.  

L’association On Hem Le Cameroun et la Clinique Belharra unissent également leurs efforts pour des initiatives sociales et de développement. Parmi les projets futurs, la réhabilitation complète d’un bloc opératoire se dessine comme une priorité, ce qui témoigne de l’engagement continu à l’égard de l’amélioration des infrastructures de santé camerounaises.  

Un engagement humanitaire profond 

Comme le souligne une bénévole, sage-femme à la Clinique Belharra, ces missions incarnent une démarche profondément humaine. « Regarder et voir, écouter et entendre, pour agir avec respect et humilité : cette citation reflète la philosophie qui nous guide lors de nos missions, mettant en avant l’importance d’une approche attentionnée et respectueuse des patients et des professionnels de santé locaux », confie-t-elle.  

Marie Cazenave met quant à elle en avant l’importance de contribuer à l’amélioration de la santé mondiale. Elle rappelle que la santé est synonyme de vie, et que chaque effort compte pour transformer des vies. « L’association On Hem Le Cameroun avec l’aide de ses partenaires dont la Clinique Belharra, met un point d’honneur à l’engagement humanitaire et la coopération internationale. Ensemble, nous œuvrons pour améliorer la santé, renforcer les capacités médicales et créer un avenir meilleur pour les zones défavorisées », conclut Marie Cazenave.