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Parmi les spécialistes qui proposent cette prise en charge à la clinique bayonnaise, le docteur Thomas Roger, chirurgien expert de la hanche et du genou. Il revient sur les grands axes qui rendent possible cette pratique unique.

 

Une évolution des pratiques autour d’une équipe pluridisciplinaire

Pour assurer ce protocole de récupération améliorée après chirurgie, l’équipe médicale et paramédicale est intégrée à la clinique, garantissant ainsi fluidité et continuité dans la prise en charge des patients. Infirmières douleur, de consultation, anesthésistes, chirurgiens orthopédistes... tous se coordonnent. « La chirurgie prothétique et celle du sportif se modernisent, introduit le Dr Roger. Nous nous adaptons à chaque patient afin de lui proposer la combinaison ‘soins, récupération, technique chirurgicale’ la plus optimale ».

Autre atout de la clinique, son positionnement anticipé et réussi vis-à-vis de la récupération rapide. « Notre objectif est de redonner aux patients du confort et de la mobilité. Si, en plus de cela, ils peuvent rejoindre rapidement leur domicile pour récupérer, le processus est optimal ». Chaque année, environ 1000 opérations de chirurgie prothétique sont programmées à la clinique.

 

Toujours à l’écoute du patient

Pour démarrer le protocole de prise en charge, le patient se rend une première fois à la clinique en consultation. « Nous sommes là pour le conseiller et nous n’imposons pas de chirurgie, explique le spécialiste. Il s’agit d’évaluer les antécédents, le passé du patient, son niveau d’activité, le type de sport pratiqué, risques liés à ces mêmes activités… À partir de ce temps d’évaluation, le chirurgien adaptera le protocole de soins d’hospitalisation, la technique chirurgicale, le planning préopératoire et le type d’implant ».

 Ensuite a lieu la phase de préparation physique avec des kinésithérapeutes, personnalisée en fonction de l’âge, de l’état de santé et du niveau sportif du patient. « En orthopédie la chirurgie c’est comme un match, on a le temps de la préparer et de se donner les moyens ! ».

 

Innovations technologiques et chirurgie mini invasive

Un certain progrès en matière de conception d’implant a permis d’optimiser le geste chirurgical. Il y a ainsi un gain de longévité, aussi bien grâce aux implants prothétiques qu’au dispositif utilisé en chirurgie du sportif, maintenant plus résistants à l’usure, diminuant les complications et les interventions de reprise. « Cela permet de proposer la chirurgie prothétique à une population plus jeune.  Nous gagnons également en précision et en sécurité grâce aux progrès de l’imagerie et de l’impression 3D qui nous assurent une planification tridimensionnelle de la pose de l’implant, ajoute le Dr Roger. La précision chirurgicale est aussi possible par chirurgie assistée par ordinateur à travers la pose de capteurs sur le fémur et le tibia du patient ». L’image du genou est alors reproduite sur un navigateur et la prothèse peut être réalisée « en direct ». Le bénéfice de ces progrès va porter sur l’acte chirurgical nettement moins agressif. L’objectif étant de préserver au maximum l’enveloppe naturelle de l’articulation, grâce à des abords mini-invasifs.  

Pour clôturer la prise en charge, la récupération ainsi que la rééducation sont suivies par les spécialistes et une évaluation est pratiquée avant toute reprise du sport.